Comment accompagner sa maman le plus sereinement possible quand c'est la fin?

Ma maman est atteinte d'un cancer du foie qui se généralise, on vient de lui trouver une métastase au cerveau et les médecins ne nous ont pas laissé d'espoir à court terme.
Au delà de la tristesse immense que je ressens, je voudrais pouvoir l'aider le plus possible, elle n'accepte pas du tout l'idée de la mort qui l'angoisse énormément, et moi je culpabilise de ne pas trouver les mots qui pourraient l'aider à se sentir plus sereine face à cette idée. Nous ne sommes pas croyants, et donc l'idée qu'on pourrait se retrouver quelque part nous paraît bien illusoire ce qui ajoute au chagrin.
Comment avez-vous aidé vos proches, face à la mort? EN SAVOIR PLUS >>>

expérience unique, mal aisé d'écrire quoi que se soit sur la fin de vie de nos proches et amis;
Un moment tragique si l'on ne s'est pas préparé intellectuellement toute sa vie à sa propre fin!
La médecine a heureusement fait des progrès contre la souffrance.mais pas sur les survivants;
"bon courage"
Impuissante.Je n'ose pas y penser. Bon courage à vous deux.
Je suis croyante et je voudrais simplement te dire qu'après la mort on ne va nul part, on ne vit plus, exactement comme avant notre conception. Donc tu peux au moins être sûre que le jour où ta maman décède elle ne souffrira plus. Qu'est-ce qui l'angoisse le plus dans l'idée de mourir?
Je pense que la démarche qui aide consiste à mettre sa vie en ordre comme si on partait pour un voyage dont on ne revient pas.
Si ta maman a plusieurs enfants, peut être qu'elle voudrait donner à chacun certains objets précieux à ses yeux. Peut être aussi qu'il y a des choses qu'elle voudrait faire : un petit voyage, parler ou écrire à quelqu'un qu'elle n'a plus vu depuis longtemps, ou passer bcp de temps en famille ou avec les petits enfants. Il faudrait qu'elle puisse arriver à un jour où elle dira "j'ai fait tout ce qui était important à mes yeux dans ma vie, je peux partir sereine"
Mon papa est parti il y a deux un peu plus de 2 semaines, après 2 ans d'une lutte acharnée contre le cancer.
Il n'y a malheureusement rien à dire, ou rien à faire pour soulager (moralement j'entends) ta maman. Elle sait ce qu'il se passe, elle connait l'issue. E c'est autant la peur de "l'après" que le déchirement de vous laisser avec tout votre chagrin.
Les infirmières nous disaient que le patient ne partait que quand il se sentait bien, et que bien souvent il choisissait le moment où il voulait partir. Il leur arrive fréquemment que les malades hospitalisés partent au moment de la toilette ou des soins par exemple, quand le malade n'est pas entouré de ses proches mais du corps médical. C'est semble-t-il un choix du malade pour que la famille n'assiste pas à ce moment déchirant et douloureux, un moyen de les protéger.
Et c'est d'ailleurs le choix qu'a fait mon papa. Même dans le coma profond, il nous a quitté le jeudi quand les infirmières lui faisait la toilette, et il a resisté pour laisser passer l'anniversaire de son unique petit-fils, qui était le mardi.
Quoi qu'il en soit, je te souhaite beaucoup de courage.
dans tous les services de cancérologie il existe des associations d'aide pour les parents des malades en fin de vie.
adresse toi à ces associations, elles te donneront de bons conseils et t'aideront à vivre ces moments difficiles et douloureux.
bon courage.